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Les saisons comme analogie pour expliquer le cycle de la santé mentale.

Le livre: L'arbre qui cache la détresse est un roman utilisant l'analogie des saisons pour comprendre la santé mentale.

Disponible sur Amazon et sur le site Les Libraires La santé mentale n’est pas un état figé. Elle évolue, fluctue, se transforme. Une bonne façon de mieux la comprendre, c’est de la comparer au cycle des saisons.

L’automne : le début du déclin🍁

Tout semble encore fonctionnel à l’extérieur, mais à l’intérieur, quelque chose change. L’énergie baisse doucement. On se retire un peu. On commence à dire non à certaines choses. Les émotions sont plus lourdes, le sommeil plus fragile, la motivation en baisse. Ce n’est pas encore l’effondrement, mais le corps et l’esprit envoient des signaux.

L’hiver : le creux ❄️

C’est souvent la période la plus difficile. Fatigue intense, anxiété ou tristesse accrue, perte d’intérêt, isolement. On peut avoir de la difficulté à fonctionner au quotidien. L’estime de soi diminue, on doute de ses capacités. C’est là que les gens ont le plus besoin de soutien, mais aussi le plus de mal à le demander. 🌱

Le printemps : les premiers signes de mieux-être 🌱

Peu à peu, on retrouve un peu d’énergie. Les idées se font plus claires, la motivation revient, les envies réapparaissent. Les interventions (thérapie, médication, soutien social, routine) commencent à porter fruit. Ce n’est pas encore parfait, mais on reprend contact avec soi.

L’été : la stabilité retrouvée ☀️

On se sent de nouveau soi-même. L’élan revient. On participe, on crée, on sort, on s’ouvre. Mais attention : ce moment de mieux-être peut parfois faire croire que le problème est “réglé”. Il devient tentant de relâcher les efforts, d’arrêter le suivi ou les soins. Pourtant, c’est justement là qu’il faut consolider les acquis.

Et l’automne revient… 🍁

Les signes reviennent, parfois plus subtils. On se dit : « Ça va passer », « Je suis juste fatigué.e ». Mais c’est souvent le début d’un nouveau cycle. Comprendre ce retour cyclique permet de mieux se préparer, de reconnaître les premiers signes, et surtout, d’intervenir plus tôt.
Accepter qu’elle fonctionne par cycles, c’est se donner le droit d’avoir des hauts et des bas, sans culpabilité. C’est aussi une invitation à bâtir des stratégies d’autogestion et à demander de l’aide avant l’hiver. La santé mentale, ça s'entretient. Pour aller plus loin, je vous invite à vous informer sur le concept d'autogestion. Ce modèle est un des sujets abordés dans mon roman L’arbre qui cache la détresse.

Disponible sur Amazon: https://a.co/d/1vYd0FZ et sur le site Les Libraires: https://www.leslibraires.ca/livres/l-arbre-qui-cache-la-detresse-francois-gravel-9782982330504.html?srsltid=AfmBOorPK_pjRMRtgM090wdpNj2W1DAXKG7HCxSX2OzWGRZO4x-cQ9iJ


Voici une vidéo pour approfondir:




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