Intervenant Web

François Gravel - Intervenant Web est reconnu dans son milieu comme intervenant social et professeur au collégial en criminologie. Il utilise l'art pour vulgariser avec humour et légèreté des problèmes sociaux lourds et complexes. Publications dans les médias La Presse, 21 janvier 2025, L es douze travaux d'Arnaud Le Devoir, 15 novembre 2024, Alpha en détresse La Presse, 14 novembre 2024,   Notre malaise face à l’itinérance Implication dans les médias traditionnels LE SOLEIL,  26 mai 2025,   Dans la rue | L’itinérance en quatre questions à des experts , p ar Olivier Bossé. Ses différents projets: Publication du livre L'arbre qui cache la détresse, 2025. Disponible en version Ebook et papier sur Amazon:  https://www.amazon.ca  et en format papier sur le site Les libraires:  https://www.leslibraires.ca Ouverture d'une boutique Etsy Intervenant Web: https://www.etsy.com/shop/intervenantweb , visant à créer du matériel dénonçant des situations afin de créer des...

  L’itinérance, un choix? « Être sans domicile fixe, c’est un choix. » Non. Ce n’est pas un vrai choix. Les personnes en situation de précarité prennent les meilleures décisions possibles avec ce qu’elles ont : leurs ressources, leur énergie et les informations qu’elles ont au moment de prendre une décision. Ce ne sont pas des “mauvais choix”. Ce sont souvent les meilleurs options possibles, mais qui aboutissent à cette situation. Voici une histoire pour te l’illustrer : Une famille part en vacances. Elle crève un pneu. Le garagiste propose deux options : Des pneus hors de prix qu’elle ne peut pas se permettre. Attendre plusieurs jours de recevoir des pneus à bons pris, mais perdre tout ce temps de vacance. Ce n’est pas un vrai choix. C’est un “choix sans choix”. Elle fait ce qu’elle peut, pas ce qu’elle veut. La pauvreté, c’est pareil. Tu fais ce qui te permet de survivre aujourd’hui, même si ça te nuit demain. Dire que quelqu’un “a choisi cette vie”, c’est u...

Plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je ne l’avais pas proposé à une maison d’édition pour mon roman  L’arbre qui cache la détresse. La réponse est simple : j’avais un rêve pédagogique. Et ce rêve, je ne pouvais pas le réaliser si je ne gardais pas le plein contrôle sur mon œuvre . 1. Créer un outil d’enseignement vivant Mon objectif n’était pas seulement de raconter une histoire. Je voulais créer un outil pédagogique qui pourrait être utilisé, transformé et adapté par des enseignants dans différents contextes. En d’autres mots, je voulais que mon roman soit plus simple roman afin qu'il soit utilisable dans un cadre éducatif. 2. Un personnage réutilisable : Guy Dans les milieux d’enseignement, on utilise souvent des vignettes cliniques pour illustrer des concepts. Ces vignettes sont souvent figées et limitées à un seul contexte. J’ai donc eu l’idée de créer un personnage évolutif, un certain "Guy" (just a normal guy), que les enseignants peuvent utiliser et faire év...

Image faite avec Canva Des adultes jugent les jeunes de vouloir manifester pour garder leur téléphone à l’école. Avant d’écrire en commentaire que c’est ridicule de manifester pour un cellulaire, posez-vous deux questions simples : 1. Qui a permis aux jeunes d’apporter leur téléphone à l’école au départ? 2. Qui a acheté ce téléphone, payé l’abonnement, activé les données illimitées? Je ne connais pas toute la situation, mais je pense qu’on s’attaque à un symptôme et non à la maladie. ON leur a donné un outil sans manuel d’usage, dans un monde où même les adultes n’arrivent pas à décrocher. Et maintenant, on leur reproche de vouloir le garder? Peut-être qu’au lieu de juger leur attachement, on pourrait s’interroger sur ce que le téléphone représente pour eux : - Une échappatoire (qui pourrait être fait autrement). - Un lien avec leurs amis quand ils se sentent seuls. - Un outil pour exister et se sentir important. Plusieurs croient que le gouvernement n’a pas à nous dire quoi faire, mai...

Il existe des orchidées manipulatrices qui piègent les abeilles pour leur faire faire leur sale besogne. L’abeille est attirée, croit qu’elle va recevoir quelque chose en retour… mais non. Elle repart trompée, vidée… et recommence. Encore et encore. Et l’orchidée, elle, en profite pour se reproduire. Dans certaines relations humaines, c’est un peu la même chose. Ce message s’adresse à celles et ceux qui se demandent pourquoi ils n’arrivent pas à trouver la “bonne personne”. Es-tu cette abeille ? Tu cherches un lien, de l’amour, un retour sincère. Et en face, il y a quelqu’un qui séduit, attire, fait miroiter… Mais ne donne rien de profond ou de durable. Tu donnes ton énergie, ton affection, ta loyauté… mais tu repars épuisé.e, frustré.e, confus.e. Et parfois… tu y retournes quand même. Parce qu’il y a eu de beaux moments. Parce que tu espères encore. Parce que tu crois que c’est de ta faute. Ce n’est pas de la naïveté. C’est souvent lié à des blessures profondes : un beso...

Le livre: L'arbre qui cache la détresse est un roman utilisant l'analogie des saisons pour comprendre la santé mentale. Disponible sur Amazon et sur le site Les Libraires La santé mentale n’est pas un état figé. Elle évolue, fluctue, se transforme. Une bonne façon de mieux la comprendre, c’est de la comparer au cycle des saisons. L’automne : le début du déclin🍁 Tout semble encore fonctionnel à l’extérieur, mais à l’intérieur, quelque chose change. L’énergie baisse doucement. On se retire un peu. On commence à dire non à certaines choses. Les émotions sont plus lourdes, le sommeil plus fragile, la motivation en baisse. Ce n’est pas encore l’effondrement, mais le corps et l’esprit envoient des signaux. L’hiver : le creux ❄️ C’est souvent la période la plus difficile. Fatigue intense, anxiété ou tristesse accrue, perte d’intérêt, isolement. On peut avoir de la difficulté à fonctionner au quotidien. L’estime de soi diminue, on doute de ses capacités. C’est là que les gens ont...