Plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je ne l’avais pas proposé à une maison d’édition pour mon roman L’arbre qui cache la détresse.
La réponse est simple : j’avais un rêve pédagogique. Et ce rêve, je ne pouvais pas le réaliser si je ne gardais pas le plein contrôle sur mon œuvre.
1.Créer un outil d’enseignement vivant
Mon objectif n’était pas seulement de raconter une histoire. Je voulais créer un outil pédagogique qui pourrait être utilisé, transformé et adapté par des enseignants dans différents contextes. En d’autres mots, je voulais que mon roman soit plus simple roman afin qu'il soit utilisable dans un cadre éducatif.
2. Un personnage réutilisable : Guy
Dans les milieux d’enseignement, on utilise souvent des vignettes cliniques pour illustrer des concepts.
Ces vignettes sont souvent figées et limitées à un seul contexte.
J’ai donc eu l’idée de créer un personnage évolutif, un certain "Guy" (just a normal guy), que les enseignants peuvent utiliser et faire évoluer selon leurs besoins. Nous sommes plusieurs professeurs à enseigner en techniques d'intervention en criminologie. Chaque cours, chaque prof, peut apporter un angle nouveau et l’histoire est construite sous un même fil conducteur afin d'aider les étudiant.e.s à faire des liens entre les disciplines.
Pourquoi garder mes droits d’auteur était essentiel
En conservant mes droits d’auteur, je peux :
- Modifier librement l’histoire pour l’adapter à différents besoins pédagogiques.
- Permettre à d’autres enseignant.e.s de le faire aussi, selon leurs réalités.
- Ajouter des éléments (ex. : un acte criminel, un changement de contexte judiciaire, un nouvel épisode de vie).
Mais avec L’arbre qui cache la détresse, j'ai le rêve que nous ayons cette liberté. Un outil modulable selon les besoins.
Mon rêve est de pousser le potentiel des étudiants les plus performants à leur maximum. Il s'agit d'un projet pilote. Mes collègues ont embarqués, mon équipe de profs est vraiment passionné. Le projet va forcément accroché à quelques endroits, mais on pourra apprendre et ensuite refaire une histoire tous ensemble si c'est nécessaire.
L'objectif n'est pas de faire acheter le livre aux étudiants, ils ont déjà assez de lectures à faire. S'en servir dans des exemples et exercices devraient être suffisant.
Plusieurs experts expliquent, mais vulgariser des notions complexes est compliqué. J'adore utiliser des histoires pour illustrer les réalités complexes des enjeux sociaux, de manière concrète et humaine.
L’arbre qui cache la détresse n’est pas un roman comme les autres. C’est un outil pédagogique modulable, pensé pour représenter la réalité terrain.
Si vous êtes enseignant.e et que vous souhaitez l’utiliser, n’hésitez pas à me contacter: fgintervenantweb@gmail.com. Je vous encourage à l’adapter, le transformer, l’approprier selon vos besoins. C’est exactement pour ça que je l’ai écrit. Voici un lien pour se le procurer selon vos préférences.
Commentaires
Enregistrer un commentaire